Quand quelque chose est aussi lumineux, au dessus, c'est le soleil.

Plusieurs raisons pour le placer aussi haut: la beauté et l'originalité graphique, l'écriture du scénario qui se paie le luxe d'etre parfois surprenante, et en priorité le kiff à regarder tout se mettre en place comme un grand tableau impressioniste et en meme temps cubiste.

Un film très intelligent, très beau et très dur. Suivre son parcours est à la fois douloureux et bon.

Le film défoulloir par excellence. Le pacific rim du chaos de l'adolescence.

Film fin, avec ses soucis, mais qui reste longtemps. L'actrice principale est assez bouleversante

Le très bon film de spielberg de l'année. Un Spotlight vieilli, mais tout aussi interessant et juste. La mise en scène des dialogues est une masterclass.

Film qui a réussi a me surprendre, brouillon parfois mais un réel plaisir. Un coté Grave de Ducournau pour l'ambiance glauque à la française.

Ces six histoires sont des petits régals doux amers. J'en aurai bien pris toute une série.

D'habitude, les films "sociaux", avec tout le respect que je dois aux propos, ne me font rien. Celui là est ni stupide ni lisse. Il a d'enormes faiblesses, mais il a Dujardin qui en fait un film d'aventures assez extraordinaire. Surprenant.

Les missions impossibles ont ça de souvent réussi que pour d'enorme blockbuster ils gardent un caché "vrai". Souvent grâce aux réelles cascades d'un tom cruise qui porte le rôle. Ça pète de partout, c'est cool. Voila.

Un réal que j'apprécie par dessus tout, avec une histoire intimiste, ça me parlait. En fait je me suis ennuyé. Je comprends la distanciation du récit par le changement de focus sur la femme de maison. Sur les parralèles avec la mère et la nation. La densité du récit ne le rends pas pour autant interessant ou rythmé. Ça m'a embété, mais je n'ai pas aimé.

Peut être étrange de le placer en décéption, mais j'avais apprécié le premier. La candeur surjouée du personnage principal, le rythme et l'univers enchanteur, la globalisation du monde d'harry potter en l'amenant en amérique, j'y avais vu de jolies choses que j'avais apprécié. Là, c'est trop confus. Les actes sont souvents insensés, très peu est expliqué alors que la forme se veut complexe, c'est juste une salle bouillie d'effets spéciaux régulierement de mauvais gouts et de mauvaise exécution.

Il y a un coté si doux et si subtil, si délicat et si effarouché, que ça en fait un rêve qui ne respire, à mon sens, aucunement le vrai. C'est beau, c'est agréable, mais ça sonne faux. J'ai eu un débat à propos de l'intentionalité des images montrées en comparant Call me à La vie d'adele. Qui sont à l'opposé sur les plans de la séxualité, des visions exterieurs et des différences de couple. Et je me dis que la brutalité du film de kechiche est tant plus en accord avec la vie que le cinéma proposé là. Et quelque part ça me dérange. Je veux pouvoir croire à ce que je vois.

Encore une fois, je veux pouvoir croire à ce que je vois. Et là, tout est trop gros. Je sais où on veut m'amener. Je vois les défauts de l'image. De la supercherie. Je ne suis jamais rentré dedans. Meme si encore une fois je comprends le sens, le fantasme, l'illusion. Rien n'a touché mon esprit, et je me suis plusieurs fois facepalmé pendant la séance devant la grossierté des choses. C'est la vie, une histoire d'affinités.

L'an dernier, j'avais Après La Tempête très haut dans mon estime. Cette année c'est une grosse décéption. Mais je n'ai pas vu la palme, certes. Là on a un simple thriller. Efficace, mais rien de nouveau, rien d'exceptionnel, et le rythme assez habituel du réal est ici assez monotone et assez peu enchanteur pour être juste un élément plombant le récit. Peut pas tout réussir.

Peut etre la plus grosse décéption. J'en attendais beaucoup. Ça avait l'air beau, fin, intelligent et merveilleux. C'était plat et moche. Oups.

L'impression d'un film vu et revu mille fois. C'est bien, mais c'est si éculé. Et long. Et irritant... Faut pas faire ce genre de film.